L'aristocratie et le cheval
Ce ne sont plus les rois dans les cités fortifiées, mais les grands propriétaires fonciers nobles qui caractérisent la Grèce au VIIIe s. av. J.-C.. Dans l'Iliade, nous sommes confrontés à l'image qu'ils se faisaient d'eux-mêmes et à leurs idéaux : le caractère chevaleresque dominait la société et la culture. Le cheval est en quelque sorte le signe distinctif de cette classe supérieure. Déjà auparavant, il occupait une place d'exception, ne travaillait pas dans les champs comme animal de trait, mais tirait les chars de combat, aussi bien à la cour que pour le culte. Suite à un changement de technique de combat qui remplaça les chars par des combattants à cheval, puis par des cavaliers, on lui accorda de plus en plus d'importance. L'élevage de chevaux était un privilège de cette classe féodale, "nourricière de chevaux " était un attribut fréquent pour la région par exemple de la Troade ou de la Thessalie. Poséidon, créateur du cheval, est vénéré sous le nom d'Hippios et Athéna, protectrice de l'élevage de chevaux et des pâturages, sous le nom d'Hippia. La victoire la plus importante à remporter lors des compétitions à Olympie était l'attelage à quatre chevaux.
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