La Troie de Schliemann
Outre une couche ravagée par le feu, épaisse de 1,5 mètre et profondément enfouie dans le sol de la colline d'Hissarlik sur les restes d'une " ville brûlée " (ladite Troie II), et plusieurs dépôts – dont le célèbre " Trésor de Priam " - comprenant des récipients en or et en argent et des bijoux de très grande valeur, l'apparition fréquente d'un haut gobelet en terre cuite (1) renforce également Heinrich Schliemann dans l'hypothèse qu'il a découvert la forteresse de Priam. Il croyait ici reconnaître le Depas Amphikypellon, un récipient à deux anses destiné à recevoir des boissons et des offrandes, fréquemment mentionné par Homère. Il mit en relation avec Athéna, divinité protectrice de Troie, plusieurs milliers de pesons (1). Ils étaient pour lui autant d'offrandes à la déesse qui portait, outre la lance, un fuseau comme attribut selon la statue envoyée par Zeus, le Palladion. Il lui associa également des idoles en marbre (2) – ayant la plupart du temps une tête incisée et peinte semblable à celle d'un oiseau, puisque la chouette était sacrée pour elle, de même que des récipients renflés d'apparence humaine dont le col (3) ou le couvercle en godet (photo de couverture) ressemblait de la même manière à un visage simplifié ; ces récipients étaient cependant, de temps à autre, fermés aussi par des couvercles dits en couronne (4).
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